Le dernier café-philo portait sur le communautarisme, né, le plus souvent, des différences que l'on ne veut pas gommer : croyances, coutumes, traditions. Lorsqu'une minorité ne se sent plus assez respectée dans ses différences, elle crée son propre groupe au sein de la communauté : c'est la venue du communautarisme. Plus la société regroupe d'individus, plus se forment des sous-groupes qui veulent se faire entendre et respecter en tant que tels ; il peut exister plusieurs communautarismes au sein de la communauté d'origine.
Les tradtions ont-elles une influence positive ou négative sur l'ensemble de la société ?
- Les traditions unissent un groupe et renforce l'identité des individus qui se sentent compris : elles donnent un sens à leur vie : transmettre ces traditions à leurs descendants.
- Les traditions divisent lorsqu'elles marquent les différences de ce groupe avec la communauté initiale.
Faut-il les respecter uniquement parce qu'on a toujours fait comme ça ou parce qu'elles sont le socle, l'histoire, d'un groupe ou d'un peuple ?
Faut-il continuer à les suivre alors que le monde change ? Ont-elles encore leur utilité ? Faut-il respecter les traditions même si on n'y adhère pas ?
Faut-il les rejeter parce qu'elles appartiennent à un passé révolu qui peut même nourrir de vieilles rancunes, ou des haines ?
La force des traditions en trois contes et trois positions :
- 1/ Les mots oubliés : influence positive ; croyances et traditions unissent tout un groupe et valorisent l'individu en donnant un sens à sa vie..
- 2/ L'importance du chat dans la méditation : une tradition qui a perdu son sens n'a plus de raison d'être ;
- 3/ Lorsque les morts gouvernent les vivants : influence néfaste ; rester figé dans le passé pour se préserver conduit à se méfier des autres, voire les rejeter, et nourrit la haine.
Et cric et Crac !