Patricia : Les_saisons_de_l'âme_ DOLGHINMarie-Claire DOLGHIN : «Les trois cheveux d’or du Petit Père Soleil» (conte de Bohême) in : Les saisons de l’âme, des labours aux moissons - L’analyse jungienne des contes de fées, éditions Dervy, 1999, pp 49-62 (ouvrage réédité en 2009, éditions Dervy, poche)

Un Roi, perdu en forêt, trouve l'hospitalité chez un charbonnier. La nuit sa femme met au monde un petit garçon et le Roi voit son berceau illuminé par la présence des trois déesses du destin. L'une d'elle prédit qu'il épousera la fille du roi. Le roi va tout faire pour s'opposer à cette prédiction mais ses efforts échouent car cet enfant a reçu la chance et l'appui des fées. Il envoie un serviteur prendre l'enfant pour le tuer. Il le jette à la rivière avec son couffin. Le berceau en osier flotte jusqu'à un moulin où le meunier recueillera l'enfant et l'élèvera comme son propre fils. Vingt ans plus tard, le Roi, toujours en chassant, demande l'hospitalité au moulin. Le meunier lui raconte comment il a trouvé ce "fils". Le roi comprend tout de suite à qui il a affaire et envoie le jeune homme porter un message à la Reine. En fait, il s'agit d'un message de mort pour le porteur. La nuit, le jeune homme, parti confiant, est hébergé dans la forêt par sa fée marraine qui change le message. Il est maintenant écrit : « Que ma fille épouse aussitôt le jeune homme porteur de ce message et sans attendre mon retour, telle est ma volonté.» Le mariage se fait malgré tout et, dans un effort désespéré pour se débarrasser du jeune homme, le Roi lui confie une mission impossible : rapporter trois cheveux d'or de la tête du Petit Père Soleil ... autant l'envoyer au Diable ... commence alors une long voyage ... Un passeur lui fait traverser une mer noire dans sa barque ; il passe par une ville aux murailles délabrées et aux gens affligés car le pommier qui donnait des pommes d'or miraculeuses qui redonnent la santé ne donne plus de fruits depuis vingt ans ; puis il traverse une deuxième ville où la fontaine de jouvence ne coule plus depuis vingt ans. A chacun il promet de poser la question au Petit Père Soleil, celui qui voit tout et entend tout. Il arrive enfin devant une maison dorée au cœur d'une vaste prairie verte. La marraine du jeune homme file devant la porte. Elle l'accueille et lui fait ses recommandations et le change en fourmi pour qu'il puisse tout entendre sans être découvert, sinon le Père soleil le grillerait de colère, il n'aime pas les intrus. Le ciel devient pourpre-orangé, le soleil se couche ... Père Soleil arrive, fourbu : c'est un vieillard au teint cuivré, usé par sa longue course. Il se met en colère lorsqu'il sent la présence d'un humain mais sa mère l'apaise : il s'endort sur ses genoux et rajeunit au fur et à mesure qu'elle lui caresse les cheveux. Pendant qu'il dort la fée-marraine lui arrache l'un après l'autre les trois cheveux d'or et les trois réponses. Au petit matin c'est un tout jeune enfant aux cheveux d'or qui se réveille, reposé, et reprend sa course La fourmi reprend forme humaine : le jeune homme a maintenant tout ce dont il a besoin. Il repart seul, sans que sa fée marraine l'aide désormais. Il donne les trois réponses : il faut tuer la grenouille qui empêche l'eau de couler (il reçoit 12 chevaux noirs couverts d'or et d'argent) il faut le serpent qui ronge les racines du pommier (il reçoit 12 cavales blanches couvertes de pierres précieuses) et une fois passé sur l'autre rive donne la réponse au passeur : il lui suffira de mettre sa perche dans les mains du prochain voyageur qui fera appel à ses services, et il sera libre. Le jeune homme arrive enfin au château où plus personne ne l'attendait. Le Roi, émerveillé et plein d'envie, écoute son récit. Il part pour ramasser le plus de richesses possible. Et il n'est jamais revenu ... il doit toujours tenir la perche du passeur ...

Vous trouverez le texte dans son intégralité dans le billet : Les trois cheveux d'or du Petit Père Soleil (1) La réussite après une longue quête semée d'embûches

Viviane : Yacu Mama - Conte Maya du Pérou de Ventura García Calderón in : Los Mejores Cuentos Peruanos, collection Amiguitos, recueil de contes rapporté du Pérou par Viviane, en personne !
Traduction de Viviane :

yacumama_conte_PérouNon loin de sa masure, près du fleuve Ucayali, entouré d'une épaisse végétation, Jenaro était préoccupé car ses provisions commençaient à manquer. Il était inquiet car il devait laisser son fils de 7 ans, Jenarito, tout seul. Il réfléchit et appelle Yacu mama. Il a sifflé, appelé, crié, mais Yacu mama n'a pas bougé. Alors, Jenaro décide de partir chasser quand même. Il prend sa machette et dit à son fils de rester à la maison et de ne pas bouger, il sera de retour très vite.
Mais au bout de trois heures Jenarito avait soif, il avait envie de se baigner, mais la porte était bloquée par une grosse carapace de tortue. Junarito s'est mis à siffler et à appeler " Yacu mama" et un énorme boa surgit de la forêt en ondulant, d'un grand coup de queue il fait tomber la carapace de tortue et arrive près de Jenarito, tout heureux de voir son amie si dévouée. Ils jouent ensemble.
Mais tout à coup, le serpent se fige car il entendu le tigre approcher. D'un bond le tigre entre dans la maison, le boa pour défendre son ami enserre le tigre et serre jusqu'à entendre craquer les côtes du tigre. Mais les griffes blessent le boa qui desserre son étreinte un instant pour resserrer à nouveau ses anneaux. Le tigre fini par s'échapper mais le boa est gravement blessé.
Jenarito a tout vu sans pouvoir bouger et quand son papa est arrivé il a vu son fils terrifié dans un coin de la cabane et Yacu mama morte sur le plancher. Il comprend immédiatement que Yacu mama a sauvé Jenarito au péril de sa vie. Il embrasse son fils très fort et ils ont pleuré tous les deux devant la dépouille du boa.
Personne ne peut imaginer à quel point un boa peut être un si généreux compagnon dans la forêt amazonienne.


Résumé en espagnol :
Una boa de 5 metros es mascota y sirvienta de un niño de 7 años, Jenarito. Un dìa su padre sale a traer provisiones. No quería dejar solo a su pequeño hijo de apenas siete años de edad. Pero así lo hizo y le dejo con su mascota nada menos que una boa, pero al mismo tiempo tenia miedo por que sabia que un tigre estaba al acecho es por esto que dejo al pequeño Jenaro bien encerrado, y se fue. El niño cada vez más se sentía aburrido y quería salir a darse un baño, pero la puerta estaba bien cerrada, así que salió y llamo a la Yacu mama esta al oírlo fue y de un golpe abrió la puerta entonces el niño disfruto al verla y como un manso perrito comenzaron a jugar, entonces la yacumama vio hacia la selva y de pronto apareció el tigre en la puerta y comenzó a pelear con la yacumama. Yacu mama, la boa pone a salvo al niño y en feroz lucha se enfrenta al tigre, logra hacerlo huìr pero a causa de las heridas muere desangrada. Cuando llego el padre todo era una desgracia había sangre por todos lados y la yacumama estaba muerta, el único que quedo era Jenarito muy asustado aun por lo que había visto.

Ventura García Calderón :
C'est à Paris où son père, homme d'État péruvien exilé, s'est installé après avoir subi la prison, que Ventura Garcia Calderón voit le jour le 23 février 1886. Sa famille regagne la terre natale six mois après sa naissance. Le futur écrivain suit les traces de son père et fait carrière dans la diplomatie. Ventura Garcia Calderon sera nommé ensuite ambassadeur du Pérou à Bruxelles avant l’éclatement de la guerre de 40. Calderón est l'auteur d'une œuvre abondante, écrite en espagnol et partiellement traduite en français, mais aussi rédigée directement en français. En 1925, la traduction de La Vengeance du condor fait figure d'évènement. Cette suite de contes, genre dans lequel Calderón va trouver sa véritable vocaion d'écrivain, révèle au public un auteur à l'observation aiguë, utilisant les reliefs dramatiques avec un art consommé. Le Pérou est l'âme de ces récits, un Pérou qui incarne plusieurs civilisations à la fois, de l'empire des Incas à la conquête espagnole liée à la recherche de l'or, de la subtile alliance entre un passé grandiose révolu et une terre de traditions qui veut s'ouvrir à la société moderne. Parmi les livres écrits directement en français, on citera les pittoresques Récits de la vie américaine (1925), Si Loti était venu (1927), roman dans lequel Calderón accorde au romancier-marin une vie d'amour et d'aventure au Pérou, Couleur de sang (1932), des contes couronnés par le prix Hérédia de l'Académie française, Le Sang plus vite (1933), des nouvelles dont Henri de Régnier dira qu'elles sont d'hallucinants chefs-d'œuvre. Il meurt à Paris le 27 octobre 1959. Il avait été élu à l'Académie royale de langue et de littérature françaises le 10 décembre 1938. (source : AELLFB - Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique)

Otros cuentos cortos infantiles  :
http://www.losmejorescuentos.com/cuentos/cuentosinfantiles.php


Pauline (8 ans 1/2) : Comme_chien_et_chat_Claire_MasurelComme chien et chat, de Claire Masurel, illustrations de Bob Kolar, édition PêchePommePoire, 2003, 32 p.

Un chien et un chat vivaient sous le même toit. Quel casse-pieds, disait le chien du chat ! Quel balourd, disait le chat du chien ! Ils se disputaient sans cesse : pour être le premier servi lorsque c'était la distribution des croquettes, pour occuper le fauteuil ... Chacun jouait de son côté jusqu’au jour où l’un eut besoin de l’autre. Le chien a envoyé sa balle dans les branches d'un arbre et le jouet favori du chat est tombé dans l'étang ... Les voilà bien embêtés tous les deux ... Mais le chat sait grimper aux arbres ... et le chien sait nager, ce qui a bien arrangé le chat qui, comme tout le monde le sait, a horreur de l'eau ! Pour pouvoir récupérer chacun leur jouet préféré, ils ont fait la paix et se sont entraidés. Depuis ce jour, au lieu de se disputer tout le temps, ils sont amis.


Joris (10 ans 1/2) : Grimm_contes_volume_IFrérot et soeurette - J. et W. Grimm : Contes, volume I, Flammarion, coll. Grand Format, 1986

Deux enfants, deux orphelins de mère, un frère et une sœur, qui ne supportent plus la méchanceté de la nouvelle femme de leur père, décident un jour de s'enfuir et de courir le vaste monde. Ils cheminent à travers la campagne et, surpris par la pluie, trouvent refuge dans une forêt, où ils passent la nuit au creux d'un arbre.
Le lendemain matin, le petit frère a très soif, et les deux enfants partent à la recherche d'une source. Mais la vilaine marâtre s'est aperçu de leur absence et a jeté un sort sur toutes les sources de la forêt. Au moment où le frère est sur le point de boire à la première source rencontrée, sa sœur entend le ruisseau murmurer : « Qui me boit devient un tigre... »
- Ne bois pas petit frère sinon tu me dévorerais ... supplie la sœur. Le petit frère se retient, malgré sa grande soif.
Ils se remettent alors en route et trouvent une autre source, et la sœur entend l'eau chantonner : « Qui me boit devient un loup... »
- Frérot, je t'en prie, ne bois pas sinon tu deviendras loup et tu me mangeras.
Frérot ne boit pas mais il l'averti qu'il boira à la troisième source, quoi qu'elle dise !
Quand ils arrivent à la troisième source, Sœurette entend dans le murmure de l'eau : « Qui me boit devient chevreuil. Qui me boit devient chevreuil. »
- Ah ! Frérot, je t'en prie, ne bois pas, sinon tu deviendras chevreuil et tu partiras loin de moi.
Mais Frérot est déjà agenouillé au bord de la source... il boit et se retrouve changé en un jeune chevreuil. Sœurette pleure et le petit chevreuil s'allonge tristement auprès d'elle. Finalement, la petite fille lui promet qu'elle ne l'abandonnera jamais. Les deux enfants décident de demeurer dans les bois pour toujours. La fillette attache autour du cou du chevreuil un ruban d'or et confectionne une laisse avec des brins d'osier tressés. Elle le conduit ainsi jusqu'à ce qu'ils trouvent au fond de la forêt une petite maison abandonnée, dans laquelle ils peuvent vivre heureux quelques années durant. Elle lui donne sa chaîne en or qu'elle lui attache autour du cou. Chaque matin, elle cueille de racines, de baies et des noisettes pour elle et de l'herbe tendre pour Frérot.

frero_et_soeurette_GRIMM_wikipediaMais un jour, une partie de chasse vient troubler la paix de la forêt. En entendant le son du cor, les aboiements joyeux des chiens, le chevreuil ne tient plus en place et veut participer à cette fête : il supplie sa sœur de le laisser sortir. Elle accepte à une condition : il doit rentrer vite le soir lorsqu'il frappera à la porte il devra dire :
-Sœurette ouvre-moi !
Il court toute la journée, les chasseurs essaient de le rattraper, mais sans succès ! Il rentre le soir, frappe à la porte et dit :
-Sœurette ouvre-moi !
Après une nuit de repos, il entend de nouveau le bruit de la chasse et, malgré l'inquiétude de sa sœur, repart. Mais cette fois-ci il est légèrement blessé à un pied. Il rentre en boitillant. Un chasseur le suit et l'entend dire devant la porte :
- Sœurette ouvre-moi !
Le chasseur va tout raconter au roi qui mène la chasse : le lendemain il ordonne à ses chasseurs de poursuivre le chevreuil au collier d'or pour le fatiguer et le ralentir sur son chemin du retour, mais sans lui faire du mal. Le roi arrive le premier à la maisonnette, frappe et dit :
-Sœurette ouvre-moi !
La porte s'ouvre, le roi entre et la jeune fille apeurée découvre un seigneur portant couronne au lieu de son frérot-chevreuil. Le roi lui sourit ébloui par sa beauté, lui demande de le suivre au château pour l'épouser. Sœurette accepte à condition qu'elle amène avec elle son compagnon, le jeune chevreuil au collier d'or. Le roi accepte. Les noces sont célébrées et ils vivent quelques années paisibles et heureuses.

Cependant, la marâtre n'a pas tardé à apprendre tout cela. Elle a failli en crever de rage car elle pensait bien que frérot et sœurette étaient morts dans la forêt. Sa fille, aussi laide qu'un pou, et borgne de surcroît, est folle de jalousie car elle aurait voulu être reine. La marâtre se fait passer pour une femme de chambre de la reine : elle conseille à la reine qui vient d'accoucher d'un petit garçon de prendre un bain. La sorcière et sa fille qui l'a accompagnée, transportent la reine dans la salle de bain surchauffée : elle ont fait un feu d'enfer pour étouffer la reine. La sorcière transforme sa fille «n'a-qu'un-œil » pour lui donner l'apparence de la reine, mais elle ne peut lui redonner son œil manquant. Alors elle lui conseille de prendre la place de la reine dans le lit en se couchant du côté de l'œil manquant pour que le roi ne s'aperçoive de rien. Le soir, le roi apprend à son retour de la chasse qu'il a un fils : il est fou de joie et veut embrasser sa chère épouse. La vieille s'écrie aussitôt :
- Prenez bien garde de laisser les rideaux tirés ; la reine ne doit voir aucune lumière elle doit se reposer !
Le roi ne voit pas que la reine a disparu et qu'elle a été changée en une autre ...
A minuit, la nourrice qui veille l'enfant voit la porte s'ouvrir et la vraie reine entrer. Elle sort l'enfant du berceau, le prend dans ses bras et lui donne à boire. Puis elle le recouche, le couvre avec amour. Elle n'oublie pas non plus le petit chevreuil, s'approche du coin où il dort et le caresse. Puis, sans bruit, elle disparait. La nuit suivante, même chose. Et ainsi de suite ... Une nuit elle entend la reine parler :
- Que devient mon enfant ? Que devient mon chevreuil ? Deux fois encore je reviendrai ; ensuite plus jamais.
La nourrice va trouver le roi et lui raconte tout. Il décide de veiller à la place de la nourrice la nuit suivante. Il voit et entend la reine dire :
- Que devient mon enfant ? Que devient mon chevreuil ? Cette fois suis revenue, jamais ne reviendrai.
Le roi ne peut se contenir et la prend dans ses bras : elle revient à la vie. Elle raconte au roi ce qu'ont fait la méchante sorcière et sa fille. Le roi les fait comparaître toutes deux devant le tribunal. La fille est conduite dans la forêt où les bêtes sauvages la dévorent. La sorcière est jetée au feu. Quand il n'en resta plus que des cendres, le petit chevreuil retrouva forme humaine. Sœurette et Frérot vécurent ensuite ensemble, heureux.

Illustration de Heinrich Leutemann ou Carl Offterdinger (fin du XIXe siècle)

Pour lire en ligne le texte original et d'autres contes de Grimm, cliquez ici et ici ou encore ici pour découvrir des contes merveilleux ...

Abessia : 100_histoires_Pere_Castor_FlammarionLes cheveux de Margot in : "100 Merveilleuses histoires du Père Castor", Flammarion-Père Castor, 2004.

Au château du roi Dagobrun, la reine Dagoblonde attendait la naissance de leur premier enfant. Une servante, Cunégonde, s’avance avec, dans les bras, le bébé tant attendu. Hélas, pour le roi c’est une fille. Ils l’appelleront Margot. Celle-ci a les cheveux rouges comme l’enfer. Le roi croit à une malédiction, rejette l’enfant, et lui interdit de sortir de sa chambre pour le reste de sa vie. Margot devient une belle princesse aux cheveux de feu.
Un jour, excédée par ces cheveux qui l'empêchent de sortir, elle les coupe à la fenêtre. Emportés par le vent, ils sont éparpillés sur un champs de haricots verts. Le paysan intrigué lève la tête et voit Margot. Elle lui dit qui elle est.
Quelques semaines plus tard, lors de la récolte, les haricots sont rouges. Le paysan est désespéré car personne ne veut les acheter. Il part de village en village et s’éloigne du royaume de Margot. Un jour un prince, Dagovert, s’approche de l’étalage et achète tous les sacs et embauche le paysan pour d’autres récoltes. Il habite un château arc-en-ciel.
Pendant ce temps Margot décide de s’échapper. Elle emprunte une robe et une cape à sa mère et s’enfuit. Tout le royaume la cherche sans succès. Le paysan n’ayant plus de haricots rouge explique au prince comment il a eu sa récolte. Grâce aux cheveux rouges de la princesse Margot... Il demande un délai pour aller chercher des cheveux rouges auprès de Margot. Le prince intrigué, lui donne trois jours sinon il sera puni. Mais déjà, en secret, le prince tombe amoureux de Margot sans même la connaître. Quand le paysan revient au château, la princesse a disparu. Il part à sa recherche avec le prince Dagovert.
Un soir fatigués les deux hommes arrivent dans une auberge, une servante les accueillent. Elle très belle, le paysan est perplexe car elle ressemble étrangement à Margot. La servante est brune. Il en parle au prince qui propose à celle-ci de venir travailler dans son château. Elle accepte. Quand ils reprennent la route, un gros orage éclate, l’eau ruisselle sur les cheveux de la servante. Aussitôt, le noir s’en va et des cheveux rouges apparaissent. Le prince découvre la beauté de Margot. Il décide de la ramener à son père et la demande en mariage
Le roi Dagobrun, est très content de revoir sa fille, reconnait son erreur, s’excuse et accepte le mariage. Ils vécurent très heureux.


Martine :Le_nuage_et_la_lune_marcdeSmedt nous a lu : «Laver les bols» (histoire zen) in : Le nuage et la lune - 64 contes et poèmes de sagesse recueillis par Marc de Smedt, Le grand livre du mois, 2000,

Une très célèbre histoire de maitre Josshu :
- Maître, s'il vous plait, enseignez-moi le vrai sens du Zen.
Josshu lui répondit :
- As-tu terminé ton repas ?
- Oui
- Alors, va laver tes bols !

.. et à ce moment-là, le disciple eut la révélation, la compréhension, la réponse à ses questions ...

Leçon d'humilité -et de simplicité- à méditer ... en faisant la vaisselle ...