A quoi reconnaît-on un "vrai" cadeau ?
- à sa valeur ?
- au moment choisi pour l'offrir ?
- à la manière de l'offrir, discrètement ou d'une manière ostentatoire ?
- au désintéressement du donateur ?
- à son utilité, au bon usage qu'en fera celui qui le reçoit ?
- parce qu'il est bien choisi ?
- parce qu'il répond aux désirs de celui qui le reçoit ?
... même s'il ne plaît pas toujours à celui qui l'offre ...
Un fois de plus la réponse se trouve dans les contes ...
Voici deux ou trois contes (et un quatrième en ... cadeau) pour éclairer votre chemin (attention, ne pas éternuer ...) :
- Le malchanceux est malchanceux, un conte de Praline Gay-Para : un certain cordonnier, tellement malchanceux que cela en devient comique, nous aidera à démêler ces fils qui nous tirent de droite et de gauche. Que voulez-vous ... Le malchanceux est malchanceux. Donne lui une lanterne pour l'aider à marcher sur son chemin, il éternuera et la lumière s'éteindra. Même s'il a une lanterne accrochée au derrière, quoi qu'il fasse, un jour il pétera et la flamme s'éteindra !
- Nurudin, le cordelier : un cordelier aux prises avec son destin nous montre aussi que la vie, la chance, la réussite ne tiennent parfois qu'à peu de chose dans un conte riche en rebondissements décrits avec verve par Henri Gougaud.
- Le cordonnier de Bagdad : un autre cordonnier, plus heureux celui-ci parce qu'il sait se sortir de toutes les situations bien que vivant au jour le jour : un conte écrit par Luda et rapporté dans le billet A chaque jour suffit sa peine.
- L'homme qui venait au mauvais moment conte oriental repris par Jean-Claude Carrière : "Le cercle des menteurs 1 - Contes philosophiques du monde entier", Plon, 1999, p 266. Conté par Abessia le 11 septembre 2010.. Résumé en bas de l'article.
Et cric, et crac !