Xenophobes_Philippe GELUCK_Le tour du Chat en 365 jours_"Xénophobe" : est formé de deux racines grecques, issues du grec ancien (xénos, « étranger » et phobos, « rejet, peur »), le mot xénophobie est un néologisme. Il apparu pour la première fois dans un dictionnaire, le Nouveau Larousse Illustré, en 1906. La xénophobie est davantage l’expression d’une réaction défensive à une menace appréhendée. Le xénophobe méprise l’autre non parce qu’il le juge "inférieur" mais parce qu’il le ressent comme "intrus" : l’autre c’est celui qui n’appartient pas à son groupe ethnique d’origine, c’est celui qui demeurera éternellement l’étranger, et donc par définition, menaçant. Le xénophobe est habité par un sentiment, non de puissance, mais d’insécurité : son avenir économique, son patrimoine culturel et linguistique, ses traditions morales et religieuses, voire son intégrité physique seraient mis en péril par la présence de cet étranger. (Gillepsie, 1992)

Mais est-ce bien raisonnable ? Pourquoi se priver de la variété offerte par les autres pays et les autres cultures ? A mon avis, pour être xénophobe, il ne faut pas être gourmand, et encore moins gourmet. Saviez-vous que la plupart de notre alimentation nous vient de pays lointains ?

Pour ceux qui restent sur leur position "Restons Français !" (et entre Français) il faudrait retourner au temps de nos ancêtres les Gaulois ... et à leur potager rustique et limité.