Schéma nombre de morts Guerre Mondiale II_wikipediaLorsqu'on étudie le nombre de morts dans une guerre et les conséquences des destructions de toutes sortes, peut-on encore parler de vainqueur et de vaincu ? Nous, les civils, sommes toujours perdants !

La paix ne tient souvent qu'à un fil entre deux états aux relations tendues, en raison des frontières, des enjeux économiques, des haines ancestrales : conflits mal résolus, haines raciales ou liées aux mode de vie et/ou croyances différentes. La paix est très souvent comme la reprise de souffle de deux gladiateurs Liebniz

La spirale de la militarisation mise en place par un État donne un droit à l’équilibre des forces, ou plutôt d’un équilibre de la terreur, celui de l’impuissance. Dans la mesure où l’augmentation de la puissance d’un État serait équilibrée par la même augmentation chez d’autres États, y compris aujourd’hui par les armes de destruction massive, l’escalade mondiale ferait de la guerre une impasse. (voir le café-philo ''La guerre, pourquoi ?'').

Dans cette impasse pas de gagnant véritable, que des perdants ... hormis celui qui arrive à se libérer de l'enfermement de cette idéologie.

Pour illustrer cela, quatre contes :

  • Les armes de Nasruddin : l'équilibre par la terreur mène à une impasse.
  • La force de la vérité : un dictateur ne gagne pas pour autant sur le long terme
  • Le prisonnier et le scarabée : la liberté ne tient qu'à un fil
  • La souris et le serpent python : un adversaire acculé est prêt à tout pour sauver sa vie


et un peu d'histoire :

  • Une victoire à la Pyrrhus