Pour faire suite au café-philo du 12 novembre 2021, voici un conte qui complétera les réflexions faites au sujet du masque, cet objet devenu usuel, quotidien même.
Les masques par le passé ont servi à :
- jouer un autre personnage,
- faire lien avec les mondes invisibles des esprits,
- se cacher, à se protéger.
Nous ne retenons actuellement que la dernière fonction : se protéger d'un virus et protéger les autres de sa transmission. Dans quelle mesure est-il efficace, indispensable ou non, ce n'est pas l'objet du débat ici.
Pour aborder une autre sorte de protection du masque, voici un conte africain : Masque d'écorce Un baobab a joué un rôle protecteur pour une pauvre orpheline jusqu'à ce qu'elle parte par désir de vivre en société. Un masque d'écorce protège son visage des regards trop appuyés, trop curieux, trop méprisants, jusqu'à ce qu'elle soit acceptée et vive enfin en sécurité. A ce moment-là, et seulement à cette condition là, elle peut enlever le masque.
Ce masque d'écorce protège des regards méprisants, mais il n'enlève rien à la personnalité simplement cachée en apparence.
Ainsi le masque est protecteur :
- au sens physique, dans certains métier ou sports,
- au sens biologique en limitant le contact avec les virus,
- il nous préserve aussi des regards mal venus, de trop de curiosité et/ou du mépris.
- il permet de se rendre compte de la qualité du regard posé sur nous : il y a les personnes qui ne voient que l'aspect du masque et celles qui chercheront à nous connaître vraiment.
Et cric et crac !
L'histoire sort du sac ...
article mis à jour et complété le 1er février 2022