Le sauvage, bon ou mauvais ?

032_cafe.gif En ce moment on entend souvent parler d'"ensauvagement" lors d'épisodes de violence urbaine. Ce terme qualifie la violence qui explose, brutale, sauvage, contraire au mode de vie dans une société "civilisée" où on devrait mettre en mots les désaccords et les injustices pour mieux les résoudre. Cette force brute est sauvage car indomptée, non disciplinée. Elle peut jaillir d'une manière intempestive, impulsive : elle déborde alors l'homme éduqué, dit "civilisé" car apte à vivre dans notre société. Cette violence n'est pas acceptée, pas comprise quand elle contrarie (contredit ?) le mode de vie accepté (acceptable ?) en société.

Mais peut-être gardons nous tous une part de sauvage cachée en nous ? Tigre-cage-sauvage dompteEn effet, combien d'actes de sauvagerie ont-ils été perpétrés au nom de la civilisation ? (guerre de religions, génocides, conflit armés pour un territoire ou des idées).

Cette sauvagerie est alors le côté négatif de cette force brute, sauvage mais vitale qui dort en nous.

Le terme "sauvage" est-il forcément synonyme de violence ? NON ! il n'a pas toujours eu la même signification au cours des siècles ... Le "bon sauvage" a été un modèle de réflexion pour les philosophes et peut l'être actuellement pour nos sociétés qui se créent un mode de vie superficiel loin de la nature.

Le sauvage a donc aussi un bon côté ...

Dans cet article vous découvrirez :

  • un résumé de la présentation de Suzanne
  • deux contes philosophiques issus de deux cultures différentes :
    Les troglodytes (d'après Les lettres persanes de Montesquieu écrit en 1721)
    Le chat du temple (conte zen du Japon)
  • un aperçu de nos échanges sans aucune violence verbale
  • quelques pistes pour approfondir la réflexion.