Faut-il alléger la souffrance des animaux sauvages ? - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Présentation de Benoît - en résumé :

Les interventionnistes proposent de réduire la fécondité d'espèces prolifiques, d'éradiquer les prédateurs ou les rendre génétiquement végétariens.

Les conservationnistes, au contraire, préfèrent s'abstenir de toute intervention dans l'environnement naturel, le respect de l'animal sauvage passant par son autonomie.

En 2012 une vague de froid a décimé les flamants roses piégés dans la glace des étangs. Les riverains s'émeuvent, les pompiers sauvent quelques individus, les écologues laissent faire, partant du principe que cela procède d'un équilibre naturel. La présence des flamands roses en nombre est relativement récente : leur population a beaucoup augmenté au XIX° siècle lors de l'endiguement du Rhône ; leur diminution en 2012 correspond à une adaptation naturelle aux conditions changeantes de l'environnement. Si on avait sauvé tous les flamands roses les pattes prises dans la glace, ils seraient morts de faim ensuite ... Les conditions environnementales redevenant optimales, leur population s’est accrue depuis.

Même si la décision des gestionnaires est de laisser faire ou laisser mourir, ce n'est pas sans compassion car ce serait un non-sens.

Un petit conte lu par Benoït :
Gougaud_Petits-contes-de-sagesse-pour-des-turbulents_2013 adaptation de Henri Gougaud, "Petits contes de sagesse pour temps turbulents", Albin Michel, 2013. Photo : Étoiles de mer à Oléron.

Etoiles_de_mer_http://www.oleron-plage.fr/promenade-sur-la-plage-a-oleronCet homme cheminait, le front bas, sur la plage, le long de l'océan. De temps en temps il se penchait, il ramassait au bord des vagues, sur le sable, on ne savait quoi et le jetait au loin dans l'eau. Un promeneur qui l'observait vint à lui, il le salua, puis :
- Que faites-vous ? lui dit-il.
- Vous le voyez, répondit l'autre, je rends à l'océan des étoiles de mer. La marée les a amenées, elles sont restées là, sur le sable, et je dois les remettre à l'eau, sinon c'est sûr, elles vont mourir.
Le promeneur, surpris, lui dit :
- Des étoiles de mer, rien que sur cette plage, il y en a des milliers. Et le long des côtes du monde, combien de millions de ces bêtes, que vous ne pouvez pas sauver, s'échouent tous les jours sur le sable ? Mourir ainsi est leur destin, et vous n'y pouvez rien changer.
L'homme ramassa une étoile, la tint un instant dans la main.
- Oui, sans doute, murmura-t-il. Et la rejetant dans les vagues, Mais pour elle, ça change tout.


  • La souffrance est indispensable à la vie car elle donne l'alerte, et permet une réaction de survie.
  • Sans prédateur certaines espèces disparaîtraient : ils permettent un régulation des espèces en prélevant les plus faibles, les plus vieux ou les malades.
  • Certains, émus par la souffrance des animaux herbivores traqués et dévorés, ont eu l'idée de modifier génétiquement les animaux carnivores pour en faire des herbivores !!! Tout à fait utopique.
  • L'homme ne fait pas mieux : guerres, tortures, génocides ... pour étendre son pouvoir ou son territoire. La chasse n'est plus indispensable à la survie dans nos régions : La souffrance provoquée est liée au seul plaisir ; des troupeaux de bisons ont été détruits pour faire du nombre de bêtes abattues un exploit et leurs corps a été laissé sur place alors que les animaux prédateurs chassent uniquement pour se nourrir.
  • Pour permettre aux chasseurs d'avoir plus de gibier disponible les lynx ont été exterminés alors qu'ils sont les prédateurs des chevreuils. Trop de chevreuils déséquilibre la végétation et peut provoquer à terme famine et maladies.
  • 1000 ha de réserve de vie sauvage ont été créées : la chasse y est interdite. Mais certains pensent qu'on favorise la vie sauvage au détriment des activités humaines.


Deux visions s'opposent :

  • le respect de la vie sauvage, la recherche d'un équilibre pour protéger certaines espèces
  • et la pensée que le monde dit sauvage est à asservir aux désirs de l'homme.


Un choix entre éthique animale et éthique environnementale :

  • La capacité de l'homme à intervenir doit tenir compte des enjeux à long terme et des valeurs écocentrées.
  • Opter pour le non-interventionnisme est une marque d'humilité et de discrétion envers la faune sauvage.


Conte 1 pour le café-philo - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

L'émergence du papillon

Lorsqu’un magnifique papillon sort de la chrysalide, on parle d’émergence. Le papillon inspire d’abord de grandes bouffées d’air pour gonfler son abdomen. Il va ainsi faire céder la chrysalide pour pouvoir faire sortir la tête, les pattes puis les ailes. Ses ailes sont toutes chiffonnées, il va d’abord les gonfler d’air mélangé à un liquide qui va durcir les nervures des ailes. Une fois ses ailes rigidifiées, il va les laisser sécher puis, 1 à 2 heures plus tard, il pourra s’envoler. ici et en vidéo.

Résumé :
Avant de devenir Papillon, la chenille passe par la phase chrysalide, elle s'enveloppe d'un cocon. Dans les derniers moments, le papillon déjà formé doit se libérer, s’extraire de cette protection devenue prison. Pour cela, il doit forcer et forcer encore avec ses ailes, jusqu’à réussir à briser la chrysalide, l’écarter puis s’en extraire avant de prendre son envol. Il peine, il souffre ... Faut-il l'aider ?

Entre deux branches d’arbre, dans un creux, une chrysalide. Un homme l’observe. Il devine une ouverture minuscule dans ce cocon. Un papillon va naître ... La chenille rampante et dévorante va devenir un papillon tout léger, prêt à s'envoler.
Le papillon s’insinue par l’ouverture exiguë ; il pousse, il force, il s’efforce d’écarter la fente si mince, millimètre par millimètre … il s’arrête, à demi sorti, il semble épuisé, résigné ?

La pauvre bête n’en peut plus se dit l’homme témoin de cette lutte qui lui semble terrible. Il veut aider le papillon à prendre son envol : de la pointe de son ongle il élargit l’ouverture, le papillon, d’une simple poussée, se délivre de ce piège ! Joie !

Papillon-chrysalides-branche
Mais ses ailes paraissent ratatinées, elles bougent à peine : toutes petites pour son corps gonflé, elles ne lui servent à rien. L’homme pense qu’elles vont bientôt se déployer, que ce ventre disgracieux qui se traîne va se raffermir, le papillon va prendre son envol ... mais non, le papillon reste informe. Il ne saurait voler. Condamné à rester un rampant, jamais il ne sera papillon de haute voltige. Tout au plus une ébauche difforme de ce qu’il aurait pu être.

L’homme ne savait pas que l’insecte avait besoin de son combat pour prendre son envol : il doit forcer et forcer encore avec ses ailes, jusqu’à réussir à briser la chrysalide, l’écarter puis s’en extraire. Ces efforts exténuants poussent le liquide du corps vers les ailes encore chétives pour leur donner leur ampleur, leur force, leur beauté. Grâce à cette dernière épreuve la chenille, après de multiples métamorphoses, peut enfin atteindre son plein épanouissement, voler de ses propres ailes : devenir papillon c’est sa raison d’être.

L’homme avait cru bien faire. Remplis de bonnes intentions, nous voulons aider nos proches, nos enfants, à notre idée, pour leur éviter des souffrances inutiles, mais est-ce judicieux de faire le travail à leur place ? C’est oublier que l’on sort grandi des combats que l’on a mené étape après étape. Une écoute attentive, chaleureuse, bienveillante vaut mieux qu'une libération brutale ...

  • Bienveillance, empathie, OUI !
  • Aider, certes, mais faire à la place de l’autre, NON !
  • Où se trouve la limite ?
  • Elle frôle les limites de notre connaissance de l’autre et du monde ..

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Sources

  • Olivier Clerc, Le papillon et le cocon, l'aide qui affaiblit et l'épreuve qui renforce, La grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite et autres leçons de vie, Philanthrop', Jean-Claude Lattès, 2005
  • Henri Gougaud, Le papillon, Petits contes de sagesse pour temps turbulents, livre + CD, p 72-73, Albin Michel, 2013.


Discussion : - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

  • Que certains pensent à transformer les carnivores en végétariens en utilisant la génétique revient à vouloir encore soumettre l'animal à la volonté de l'homme pour son seul intérêt, ou sa seule vision des choses. En fait, l'homme veut changer tout ce qui le perturbe (à tort ou à raison ...) - Bernard.


Cette réflexion se retrouve dans un conte rapporté par Marie Faucher, Méditons, méditons ! Contes des sages qui guérissent, Seuil, 2007.

Au bord d’un lac, un méditant méditait, sérieux comme un pape. Mais des poissons sautaient hors de l’eau et ce bruit le dérangeait. Il changea de place, mais le chant des oiseaux troublait sa méditation. Il décida de tuer les poissons, de tuer les oiseaux et de les manger. Il en eut alors une indigestion et des coliques qui le dérangèrent vraiment de sa méditation.

A méditer ... La nature sauvage perturbe l'homme dans ses habitudes de bien-pensant et, à tort ou à raison, l’homme veut tout contrôler : il pense être en droit de disposer de la nature pour son profit et son plaisir immédiat. Sans peser les conséquences … y compris pour lui-même !

  • Selon la loi, le code civil fait la distinction depuis Napoléon entre les biens meubles et immeubles : les animaux sont des "biens meubles" et appartiennent totalement à leurs propriétaires.
  • Léonard de Vinci plaçait au contraire les animaux sur le même plan que les êtres humains sans les rabaisser au rang d'esclaves. - Benoît
  • Selon Rousseau, à la différence de Descartes qui considérait l'animal comme une machine dépourvue de sentiment, nous avons le devoir de lutter contre la souffrance animale. Tenir compte de leur souffrance permettrait de rétablir de la justice envers eux en supprimant les souffrances inutiles. - Suzanne
  • Commençons par la souffrance provoquée par la "civilisation" ; nous avons eu l'asservissement des chevaux jusqu'à leur mort, le bétail, l'élevage en batterie...


  • Nos animaux familiers sont capables de compassion envers nos souffrances physiques et morales. Exemple du chien ou du chat qui va essayer de réconforter son maître. Et nous ? Nous avons un devoir envers eux. - Annie
  • De quel anim al parle-t-on ? Je doute qu'un léopard témoigne de la compassion devant ma personne ... - Suzanne
  • Depuis une dizaine d'années, le code civil tient compte des souffrances sur un animal domestique apprivoisé : c'est un délit. Mais ne dit rien des conditions d'élevage ... La compassion n'est pas si naturelle que cela lorsqu'on voit ce qu'ont fait les Incas (sacrifices humains), les Nazis (génocide) les sociopathes (complètement dépourvus d'empathie ce sont des tortionnaires sans remords : leurs proies sont des choses) - Daniel


  • Nous avons le devoir de protéger les animaux que nous élevons, ne pas les faire souffrir, mais a-t-on le droit d'intervenir sur la faune sauvage en liberté ? - Patricia
  • Il est dans le comportement inné des animaux sauvages de tuer pour se nourrir et survivre. Une intervention serait égoïste de notre part. Ce sont surtout les chasseurs qui veulent détruire le loup sauvage (pas les bergers s'ils savent protéger leurs troupeaux et ils sont dédommagés) : le loup gêne le chasseur dans sa chasse ... - Bernard
  • Les ours des Pyrénées ont été tués parce qu'ils tuaient les moutons - Ode
  • Il n'y a pas de bien fondé à intervenir auprès du sauvage. La nature est féroce ; exemple de la guêpe qui pond dans une chenille vivante : la chenille sera dévorée vivante par les larves. - Daniel


  • L'éthique animale est récente : elle tient compte du bien-être animal, de ses droits, de son exploitation limitée (pour les Vegan, pas d'exploitation animale) et sans souffrance inutile. Le rapport à la souffrance animale est différent selon que l'on vit en ville ou à la campagne. Nous ne sommes pas que des prédateurs, nous avons été proies et le sommes encore : en Inde, le tigre est mangeur d'homme. Mais pour autant, asservir l’animal est-il un droit ? - Suzanne
  • L'éthique est liée principalement à l'élevage, y compris l'élevage pour la chasse. Les chasseurs nourrissent et élèvent des sangliers avant de les relâcher pour la chasse. En 2018 certains se sont évadés et ont transmis la peste porcine. Actuellement les oiseaux domestiqués représentent 70 % de la biomasse des oiseaux sur Terre. Le sanglier 4 %, l'homme 36 %, les animaux domestiqués 50 %. il reste donc moins de 10 % de faune sauvage. Il y a une politique de réintroduction de la faune sauvage pour les espèces en voie de disparition comme les ours. Les ours des Pyrénées ont tous été tués, on réintroduit des ours depuis l'Espagne ou la Slovénie, des pays qui supportent très bien la cohabitation entre ours et éleveurs alors que leurs territoires sont bien plus peuplés qu'en France ... - Benoît


  • On passe là de l'éthique animale (la souffrance animale cas pas cas) à l'éthique environnementale (la protection des espèces) et au laisser-faire. Selon l'aspect théologique et St Thomas D’Aquin il ne faut pas laisser souffrir les animaux parce qu'ils sont innocents, ils n'ont pas de péché originel. - Suzanne
  • Intervenir peut paraître bien puis s'avérer néfaste. Comment équilibrer notre impact ? - Patricia
  • L'homme a souvent un délire de toute puissance : L'idée de la souffrance animale est omniprésente, la souffrance est nécessaire à la survie, donc une représentation du monde où la souffrance est permanente. Dans ce cas est-ce que ce monde vaut la peine d’être vécu ? (philosophie pessimiste de Schopenhauer). C'est une question de point de vue, on peut aussi chercher l'équilibre entre la beauté et la souffrance. - Suzanne
  • Pour supprimer beaucoup de souffrance humaine, il faudrait supprimer les interventions humaines : la chasse ne devrait se pratiquer que si elle est nécessaire en supprimant des traditions barbares (glue, filets ...), en finir avec l'élevage en batterie qui crée de la souffrance inutile. - Daniel
  • L'homme modifie son environnement et crée un déséquilibre. Depuis qu'il n'y a plus de prédateurs du sanglier (les loups) il y a prolifération ce qui justifie la chasse. Les cigognes résident à Gruissan depuis 20 ans et la création de rizières. Il y a 50 ans le vol des palombes en migration était si dense qu'il obscurcissait le ciel (un fait divers que cela a empêcher le bon déroulement, d'un match de football) - Bernard
  • Grâce à la protection des animaux, le nombre des cigognes qui font leur nid ici a augmenté. Les roselières abritent une faune spécifique (canard, foulques ...). Lorsque les roselières périclitent, la faune diminue. Est-ce que la planète est uniquement pour nous ? Va-t-on garder uniquement les animaux domestiques au final ? Qu'en est-il des efforts pour conserver les milieux naturels ? Les lois sont édulcorées ... - Benoît
  • La régulation et la répartition des espèces se fait aussi sans l'homme. En Finlande, les loups ont régulé leur naissance en fonction des rennes disponibles. - Bernard
  • Le prédateur régule et permet la survie des autres espèces. Ce qui prévaut à la souffrance c'est la vie. - Benoît


  • Petite, j'ai été choquée de voir une oie tuer un de ses oisons. était-il trop faible, malade ? était-ce de la compassion ou de la régulation ? - Annie
  • La conception de la souffrance animale fait partie d'un héritage judéo-chrétien - Daniel
  • On personnifie la nature. on la dit cruelle. En fait elle n'est pas mauvaise, elle est simplement. - Benoit
  • Personnifier la nature c'est lui attribuer des intentions. - Bernard
  • Vivant en ville on peut s'offusquer du spectacle brutal de la nature : un goéland mange un caneton sur l'étang ; c'est un tollé général parce que ce petit caneton était trop mignon. Mais on mange de la viande aussi, mais sans la tuer directement ... La frontière est floue entre le sauvage et le domestique (loup/chien, sanglier/cochon ...). La souffrance est naturelle mais par respect pour le vivant nous pouvons la soulager. Notre rapport à la souffrance peut aussi apporter de la joie. C'est un autre débat. - Suzanne


  • En conclusion Benoît nous a lu la fable de La Fontaine ''Le Loup et le Chien'', cinquième fable du Livre I situé dans le Premier Recueil des Fables de La Fontaine, publié en 1668. La liberté justifie bien de supporter un peu de souffrance, danger, faim et froid.

Un Loup n’avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.Loup-Chien-La Fontaine-Wikipedia
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde.
...
« Il ne tiendra qu’à vous beau sire,
D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
...
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
« Qu’est-ce là ? lui dit-il. – Rien. – Quoi ? rien ? – Peu de chose.
– Mais encore ? – Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
– Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? – Pas toujours ; mais qu’importe ?
– Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor.

  • Le conte Le roi Batcha et les fourmis a donné le mot de la fin à ce Café-Philo.


Conte 2 pour le café-philo - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Le roi Batcha et les fourmis

Il était une fois un roi, un cours d'eau, un prince ennemi, des fourmis, et encore des fourmis ...fourmi_court

Résumé : Un roi, respectueux de toute vie même les plus petites, détourne le flux d'un cours d'eau pour épargner une fourmilière. Mais il ignore que l'eau va inonder une autre fourmilière ... La reine de cette seconde fourmilière va vouer une haine énorme envers le roi Batcha et voudra se venger de la destruction de son royaume... Il indique au prince ennemi où trouver des réserves pour redonner des forces à ses soldats. Mais, si un petit geste fait avec bienveillance a pu sauver et détruire à la fois, cette haine féroce peut détruire et sauver à la fois.

Toute action porte sa séquelle de conséquences,
bonnes et mauvaises, mauvaises et bonnes.

Adaptation personnelle à lire dans l'article :
Petites causes, grandes conséquences (1)

365_contes_gourmandise Source :

LUDA : «Le roi Batcha et les fourmis», conte tibétain, in 365 contes de gourmandise, Gallimard Jeunesse/Giboulées, 1999, pages du 23 au 25 janvier.

Article de presse

L'indépendant, dimanche mars 2021, page 6.
L'independant-21 mars 2021-Gruissan-Souffrance animaux