Dans la ville de TYR, vivait un riche commerçant qui possédait 40 gigantesques navires de commerce qui transportaient d'une rive à l'autre de la Méditerranée de luxueuses marchandises : étoffes les plus fines, verreries, bijoux, pourpre ... HIRAM était connu pour son sens du commerce et il aimait alors déambuler fièrement le long des quais où il récoltait sur son passage, salutations, courbettes, flatteries … Mais dans son dos les pêcheurs se moquaient de ses airs de grand seigneur et de son allure de GROS-HOMME-ROUGE ». Non seulement Hiram avait une silhouette très arrondie, mais il portait une tunique pourpre et un NEZ assorti qui grossissait à vue d'œil lorsqu'il se mettait en colère (au moins une fois par jour …) Son nez passait alors au rouge puis devenait violacé et enflait comme une aubergine !
Les affaires marchaient bien. Hélas, son fils unique YAM était tout le contraire de son père. Longiligne, fin et élancé, la peau mate, les yeux en amande et pourvu d'un tout petit nez, Yam n'avait pas du tout le sens du commerce … Il parlait peu, ne savait pas marchander, négocier. Yam se contente de secouer ses cheveux bouclés dans le vent qui emporte de douces paroles que nul ne comprend vraiment. Yam est poète, pas commerçant !

Un jour, Hiram décide qu'il était temps de prendre en main l'éducation de son fils, et que à force de patience et de ténacité, il parviendrait à faire de cet enfant son digne héritier. Il le fait venir.
- Yam, mon fils, tu n'as jamais gagné le moindre argent de ta vie. Mais tu n'as jamais cherché non plus à profiter de ma richesse, et de cela je veux te récompenser tout en te donnant une chance de devenir le digne fils de ton père !
Hiram se tait et attend la réponse de son fils. Seul le vent dans ses cheveux se fait entendre. Alors, Hiram sent la colère lui monter au nez, qui commençe à grossir et à prendre une belle couleur cramoisie.
- Yam dit quelque chose ! J'ai toujours été très patient avec toi, mais là, tu dépasses les bornes1 ! Tu es tellement ignorant en matière de négoce, que les gens te prennent pour un véritable crétin ! Tu ne t'intéresses qu'aux poissons ! On te donnerait 10 coffres d'or que tu n'en voudrais même pas ! Tu ne saurais qu'en faire ! Ou pire, tu irais les semer dans le désert, des fois que ça pousse ! C'est la dernière fois que je te le répète : un Tyrien doit être un bon commerçant, un commerçant malin, au pied marin ! Et Hiram se mit à hurler, son nez grossissant à vue d'œil et plus violacé que jamais : Nous sommes les plus grands commerçants de la Méditerranée ! Il prend un air menaçant et agite le doigt devant le petit nez de Yam :
-Je t'ai fait construire une barque que j'ai fait chargée de poissons. Tu partiras dès le lever du soleil. Et ne reviens pas tant que tu n'auras pas vendu ton lot de sardines. C'est un ordre !
Yam part à l'aube. Mais le vent d'Est souffle si fort qu'il pousse la barque jusqu'en Sicile. Un choc brutal réveille Yam en pleine nuit : la barque s'est échouée au milieu d'un marais salant. Le choc a éjecté les cagettes de poissons : les sardines gisent ça et là dans le sel des marais. Un autre que lui aurait abandonné. Mais Yam savait qu'il n'oserait plus rentrer à Tyr s'il ne vendait pas sa cargaison. Il entend déjà les cris de son père … Il plisse les yeux, secoue ses boucles noires, et ramasse patiemment ses sardines, une à une, puis les étale avec soin au fond de sa barque. Yam, sage et posé, reste confiant en son destin ; il remet sa barque à flot et repart.
Cette fois le soleil brille si fort que Yam attrape une insolation. La barque dérive plusieurs jours avant d'atteindre le rivage de la Libye (avant Khadafi), touchant les portes du désert du Sahara. Les sardines sont devenues dures comme du bois ! Elles sont parfaitement sèches et bien conservées par le sel. Yam remercie les dieux pour avoir immortalisé ses sardines !Caravane_Touareg_Mali_2006_LoïcBaron_http://baron.loic.free.fr/Mali/DOC/Rapport.Mali.html En longeant la côte, Yam aperçoit une caravane qui longe la plage. Hommes et chameaux ont l'air exténués et accablés. Ému par leur misère Yam se dirige vers eux et appelle leur chef qui explique qu'ils se sont laissés prendre par une tempête de sable : les vivres sont perdus et ils meurent presque de faim. Yam ferme ses yeux en amande, secoue ses boucles noires, prend les sardines et les offre aux hommes du désert.
Le chef des nomades veut remercier ce voyageur qui a eut pitié d'eux : il soulève les pans de sa longue tunique bleue, extrait un bourse en cuir d'où il sort avec précaution un petit rouleau de toile. Il dénoue le fil qui le tient fermé, déroule le morceau de tissu, et dans sa main apparaît un grain doré de la taille d'une dent de lait.
- C'est un génie du désert qui me l'a donné en disant ces mots mystérieux : Des 3 tu en possèdes un, réunis les 3 et tu deviendras le roi.
Yam prend le grain, remercie et repart en direction de Tyr.

A Tyr, Hiram guette le retour de son fils, assis sur le quai du port. La barque de Yam accoste enfin. Le jeune homme descend, salue son père. Hiram ne prend même pas le temps de serrer son fils dans ses bras :
Combien ? demande aussitôt le gros commerçant.
Yam tend le cadeau du nomade. Hiram n'en croit pas ses yeux, il n'ose pas comprendre … puis il pique une terrible colère et son nez enfle démesurément :
Yam ! Tu n'es qu'un crétin ! 3 tonnes de sardines et tu les échanges contre un grain !
Furieux, Hiram lance le grain par dessus son épaule droite. Le grain tombe sur la colline de droite. Cette colline appartient aux voisins de droite, qui ont une fille superbe aux cheveux dorés comme le soleil, qu'elle tresse en épis autour de sa tête.
Aie ! Fait la colline
Aïe ! Fait le grain
Yam ferme ses yeux en amande et secoue ses boucles noires.

Hiram a finit par se calmer, son nez a dégonflé. Un beau matin, il fait venir son fils : il a décidé de lui donner une deuxième chance. Sa barque est chargée de beaux maquereaux.
Yam, mon fils, je reste plein d'espoir pour ton avenir. Je ne te demande pas grand-chose, seulement quelques piécettes ! Je crois avoir été bien clair cette fois-ci ! (Et le nez commence à mûrir...)
Sardaigne_Benjamine Scalvenzi_http://fr.fotopedia.com/items/U8q0hLYqn4sYam part sans attendre, mais les vagues et les courants contraires le portent jusqu'en Sardaigne. En voyant cette ile montagneuse, il se dit que les gens d'ici seront bien content de goûter du poisson. Il charge les maquereaux sur son dos et commence à grimper jusqu'à un village haut perché. Par chance, c'est jour de marché et les bergers achètent tous les poissons ! Yam se retrouve avec 30 pièces d'argent. Il espère que son père sera content. Avant de redescendre vers sa barque, il se rafraîchit à la fontaine du village. Là, il entend des pleurs... il fait le tour de la fontaine et voit un petit berger en larmes. Attristé, Yam s'approche de l'enfant et sèche ses larmes. Le petit berger se décide à parler :
Que les dieux te protègent, toi, le voyageur qui a pitié de moi. Je pleure mon troupeau de brebis qu'un bandit vient de me voler. Je ne peux plus rentrer chez moi … mon père va me tuer !
Yam ferme ses yeux en amande et secoue ses boucles noires. Il comprend … oh oui ! Il comprend ! Il offre alors ses 30 pièces d'argent pour que le jeune berger puisse racheter de nouvelles bêtes. Le jeune garçon ne sait comment le remercier, puis il a une idée : il sort de l'épaisse toison de son gilet en peau de mouton une boulette de laine pas plus grosse qu'un petit oignon, en écarte doucement les fibres et fait apparaître … un noyau de la taille d'une crotte de moineau, un noyau de forme oblongue, un peu allongé, noir, brun et coloré d'un peu de vert.
- C'est un génie des montagnes qui me l'a donné l'été dernier. Il a dit ces mots mystérieux : Des 3 tu en possèdes un, réunis les 3 et tu deviendras le roi.
Yam prend le noyau, remercie l'enfant et s'en va.

A Tyr, Hiram guette impatiemment le retour de son fils, en faisant les cent pas sur le quai du port. La barque de Yam accoste enfin. Hiram est si impatient qu'il n'attend même pas que Yam l'ait salué :
- Combien ? demande aussitôt le gros commerçant en tremblant d'émotion.
En guise de réponse, (comment expliquer quoi que ce soit à Hiram ?) Yam tend le noyau. Hiram contient sa colère en attendant des explications. Yam lui raconte son aventure. Hiram se dit que puisque son fils a tout de même réussi à vendre les poissons il n'est pas aussi crétin qu'il en a l'air. Son bon cœur l'a égaré, erreur de jeunesse ! Tout n'est pas perdu … Alors Hiram décide de ne se mettre en colère que par principe :
- Yam ! Tu n'es qu'un demi-crétin ! 3 tonnes de maquereaux et tu oses me rapporter un noyau !
Hiram lance le noyau par dessus son épaule gauche. Le grain tombe sur la colline de gauche. Cette colline appartient aux voisins de gauche, qui ont une fille magnifique d'un teint mat fascinant aux reflets tantôt noirs, tantôt olivâtre, tantôt bruns.
- Aie ! Fait la colline
- Aïe ! Fait le grain
Yam ferme ses yeux en amande et secoue ses boucles noires.

Le temps passe … « Jamais 2 sans 3 ! » se dit un jour le Gros-Homme-Rouge. Il fait charger la barque de Yam d'une cargaison spéciale et appelle son fils.
poisson-volant_Dr Jean Fortunet Jdontfight_Wikimedia- Yam, mon fils, 10 poissons volants d'une espèce très rare t'attendent au port dans une cage à oiseaux. Tires-en un bon prix et j'oublierai nos petits différents ...
Yam descend au port, prend sa cage, sa barque et la mer... Ce jour-là, le vent soufflait faiblement et l'embarcation dérive lentement jusqu'à l'archipel des Cyclades, en Grèce. Il se disait que les gens de là-bas avaient des pouvoirs magiques … ils jetaient des sorts, envoûtaient les gens. Mais Yam ne s'inquiète pas. Il a confiance en son destin. Sirène_Luis García (Zaqarbal), 2009_Musée archéologique national de MadridQuelques instants plus tard, 3 superbes sirènes, des femmes oiseaux au plumage vert, viennent voler au-dessus du bateau en invitant Yam à venir se reposer sur leur île. « Etrange !» se dit Yam. D'ordinaire les sirènes cherchent à noyer les marins, faire échouer les navires sur les écueils pour les empêchent d'accoster sur leur île … Yam accoste et se laisse conduire au palais. Là, les femmes-oiseaux lui proposent de s'allonger mollement sur un lit d'oursin :
- Les piquants te feront du bien, il n'y a plus moelleux !
Et elles se mettent à chanter mais faux, faux !!! Décidément, se dit Yam, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond ! Yam demande des explications.
- Que les dieux te protègent, toi, le voyageur qui se soucie de notre sort. Depuis que notre reine est prisonnière d'un démon des Airs, nous faisons tout de travers !
Yam secoue ses boucles brunes, ouvre la cage de roseaux :
- Poissons volent !
Et les poissons s'envolent haut dans le ciel et libèrent la reine des sirènes en prenant leur place. La reine, très reconnaissante offre à Yam ce qui est le plus cher, un cadeau fait par un marin qu'elle a aimé passionnément. Elle sort une poignée de duvet de son plumage vert, à l'endroit du cœur, souffle dessus, et apparaît dans sa main griffue … un minuscule pépin
- Il a une grande valeur sentimentale pour moi. Le marin que j'aimais me l'a confié avant de mourir. Il le tenait d'un génie des eaux qui lui en avait fait cadeau en lui disant : Des 3 tu en possèdes un, réunis les 3 et tu deviendras le roi.
Yam prend le pépin, remercie la reine, qui le conduit à la salle aux trésors pour qu'il emporte quelques bijoux – en souvenir. Yam prend 3 petits anneaux (3 comme les 3 cadeaux, 3 génies, 3 voyages) et c'est tout !

A Tyr, Hiram guette le retour de son fils sur le quai du port. Il ne tient pas en place. La barque de Yam entre enfin dans le port. Hiram est si impatient qu'il n'attend même pas que Yam ait accosté à quai :
- Combien ? demande aussitôt le gros commerçant de loin en faisant tinter quelques pièces dans sa main.
Aussitôt débarqué, Yam tend le pépin et raconte son aventure. Mais quand il avoue n'avoir pris que 3 anneaux dans le trésor, Hiram devient fou de rage, son nez fait concurrence à l'aubergine la plus colorée, il hurle :
- Yam ! Triple crétin !
Hiram lance de toutes ses forces le pépin doit devant lui. Le grain tombe sur la colline au centre de Tyr. Cette colline appartient aux voisins qui habitaient juste en face de chez Hiram et Yam. Ces voisins-là ont une fille aux lèvres pulpeuses, rouge vermillon et des cheveux qui s'envolent en boucles légères ...
- Aie ! Fait la colline
- Aïe ! Fait le grain
A ce moment-là tout va très vite. 3 génies surgissent de nulle part : le génie du désert (le grain) le génie des montagnes (le noyau) et le génie des eaux (le pépin). Et ils s'adressent à Yam tous les trois en chœur :
- Des 3 tu possèdes les 3, du grain poussera le blé, du noyau sortira l'olivier, du pépin jaillira le raisin. Des 3 tu possèdes les 3, le soleil du désert, la terre des montagnes, l'eau des rivières. Des 3 tu possèdes les 3, tu es devenu le roi de la Méditerranée.
- Ouais ! Le roi des crétins ! Hurle Hiram qui ne décolère pas...
Clac ! Fait la claque que lui donne le génie du désert sur la joue droite
Clac ! Fait la claque que lui donne le génie des montagnes sur la joue gauche
Clac ! Fait la claque que lui donne le génie des eaux, derrière la tête.
Yam ne peut s'empêcher de rire en voyant la tête de son père. Les génies disparaissent.
Champ_de_blé_Myrabella_Wikimedia

Alors poussent instantanément sur la colline de droite des épis de blé doré ondoyant au soleil (comme les cheveux de la fille qui habite cette colline),


Oliviers_Sfax_Wikimedia


... sur la colline de gauche de magnifiques oliviers chargés d'olives noires (comme la peau mate de la superbe fille de cette colline),


... et sur la colline du centre, des centaines de pieds de vignes bien alignés et chargés de lourdes grappes vermeilles comme les lèvres de la fille de la colline. Vignes_Jean-Marc_Rosier_ http://www.rosier.pro.JPG
Émerveillés par un tel prodige, les habitants de Tyr font de Yam leur roi. Les voisins de droite, de gauche, et du centre lui proposent leur filles en mariage. Heureusement, Yam avait trois anneaux … Yam, confiant en son destin (ou ne sachant pas laquelle choisir) les accepte toutes les trois (Je sais cette histoire n'a pas de morale ...) Depuis ce jour, Yam est le roi du commerce maritime. Au printemps, il charge les 40 cargos de son père et part vendre sa farine de froment, son huile d'olive et son vin. Son père ne l'a plus jamais traité de crétin et s'est retiré des affaires, à ce qu'on m'a dit.
Des trois Yam possède les trois, il est devenu le roi de la Méditerranée. Si, par bonheur, au cours de ses voyages il rencontre quelqu'un de grande sagesse, il lui offre tantôt un grain, tantôt un noyau, tantôt un pépin. Et c'est depuis cette époque que la Méditerranée est le pays du pain, des olives et du vin !

Source :
Claire Derouin. Contes autour de la Méditerranée. "Le grain, le noyau et le pépin magique" Nathan, coll. Contes et légendes, 1996, ISBN : 2-09-282304-3

Les sirènes :

  • Dans l'Antiquité, les hommes imaginaient les sirènes comme des femmes-oiseaux charmeuses aux pouvoirs maléfiques.
  • Elles n'ont été représentées avec des queues de poisson qu'à partir du Moyen-Age en s'inspirant des mythes nordiques.
  • Selon Homère, les sirènes sont des divinités de la mer qui séjournent à l'entrée du détroit de Messine en Sicile. Musiciennes dotées d’un talent exceptionnel, elles séduisaient les navigateurs qui, attirés par les accents magiques, de leurs lyres et flûtes perdaient le sens de l’orientation, fracassant leurs bateaux sur les récifs où ils étaient dévorés par ces enchanteresses. Pour résister à leur envoûtement, Ulysse bouche les oreilles de ses compagnons avec de la cire, puis se fait lier au mât de son navire, pour pouvoir entendre ce chant merveilleux en toute sécurité.
  • L'origine des sirènes n'est pas très claire. Elles seraient filles du fleuve Achéloos et de la nymphe Calliope. Pour les Romains, les sirènes seraient à l'origine des femmes normales, compagnes de Koré (devenue par la suite "Perséphone"), et auraient laissé Hadès l'emmener. Les sirènes auraient été métamorphosée en femmes-oiseau (corps d'oiseau mais visage de femme) comme punition et depuis, chanteraient prophéties et chansons relatives au royaume d'Hadès (le royaume des morts). (Wikipédia). Pour découvrir comment étaient représentées les sirènes par les Grecs et les romains, cliquer ici


Les phéniciens :

  • bateau_marchand_PHENICIE_Cirbita_WikimediaLes Phéniciens ont amélioré la technique navale égyptienne. La flotte phénicienne bénéficiait des progrès accomplis en matière de construction navale : usage de la quille, des membrures et des clous, et construction d’enceintes protégeant les hommes et les marchandises de la houle. En outre, les marins phéniciens savaient se diriger grâce aux étoiles. C’est ainsi qu’en dehors de leurs grandes villes de Syrie, ils fondèrent aussi de nombreuses colonies marchandes. Cette expansion maritime était purement commerciale. Ils se tournent d’abord vers Chypre où Kition et Paphos étaient leurs deux principaux comptoirs : Chypre est d’ailleurs la région du monde qui a livré le plus grand nombre d’inscriptions phéniciennes. Puis, poussés par l’esprit d’aventure ou bannis pour raison politique, certains allèrent vers le couchant et fondèrent leurs premières colonies à partir du Xe - IXe siècle avant J.-C. : sur les côtes africaines (Utique , Carthage, et en Libye), en Afrique du nord (Carthage, Rachgoun, Mogador), en Sicile (Motyé), Sardaigne, Espagne (Cadix, Tartessos ), à Malte, construisant ainsi un véritable « triangle phénicien ». La recherche des minerais nécessaires pour l’élaboration du bronze conduisit même les Phéniciens jusqu’en Cornouailles. (http://www.cliolamuse.com/spip.php?article536)
  • La réussite de Carthage s’explique aussi par ses prouesses en matière d’agronomie. Les Carthaginois sont parvenus à développer les techniques agricoles parmi les plus efficaces de l’Antiquité puisque celles-ci furent reprises par les Romains ... dont un processus de vinification. La plantation des oliveraies obéissait à des règles précises, en particulier l’espacement entre les plants, règles parfois encore respectées de nos jours. Le matériel agricole jouait un rôle important dans l’amélioration de la production, comme en témoignent les représentations de charrues, notamment sur une sculpture retrouvée sur le territoire de la Libye actuelle.