Quelques articles intéressants à découvrir :

  • Combien d’information consommons-nous ? Communication d'Hubert Guillaud .

Selon une étude américaine nous lirions plus que dans les années 60 et 80 (tout supports confondus en nombre de mots que nous consommons quotidiennement) !
... les ordinateurs et les jeux vidéos comptent pour 55 % du volume de données que nous consommons à la maison. Un tiers des mots et plus de la moitié des octets que nous consommons sont désormais “interactifs”.

  • L'information sur internet est-elle fiable ?

Sur Internet l'information est abondante. Apparemment... En réalité, ... l'information de qualité est rare...D’un côté une information de qualité pour les gens prêts à la payer plus cher qu’aujourd’hui, de l’autre une information rapide et superficielle pour l’immense majorité des gens qui, du moins dans un premier temps, s’en satisferont.

  • "Pratiques culturelles des français à l’ère du numérique : extraits et points de vues'' par Silvère dans son blog bibliobsession

Mesurer la lecture à l’écran est plus difficile que mesurer un temps de lecture sur un support dédié. On a de plus en plus de mal à observer ce qu’est la lecture. Alors qu’on pouvait facilement établir qu’on passait tel temps à lire un livre ou un journal, il est plus difficile de mesurer notre activité de lecture sur une console de jeu ou un ordinateur : car la lecture fait partie d’un processus plus complexe auquel se greffent des moments d’écriture, des moments d’interaction, d’écoute, de repérage… La lecture telle qu’on la connaissait, telle qu’on la pratiquait, telle qu’on la mesurait jusqu’alors, semble en train de nous échapper. Elle n’est en tout cas plus une activité isolée, mais s’inscrit dans un ensemble d’activités dont elle est une des articulations. On joue, on lit, on écoute, on écrit, on consulte… Tout se fait dans le même mouvement. C’est la pratique culturelle, telle qu’elle était jusqu’à présent identifiée et analysée, qui se transforme. Est-ce que surfer sur le web, consulter ses mails ou Wikipédia, c’est encore lire ? Bien souvent, c’est pourtant le cas. Hubert Guillaud

Au-delà de la question désormais classique: «Le Net nous rend-il bête?», le vrai débat porte bien entendu sur le point de savoir si la culture du Net est en passe de balayer la vieille culture humaniste, fondée sur le respect de la profondeur, sur la préférence pour la réflexion solitaire, au profit d’une culture privilégiant la vitesse et le fragmentaire, mais aussi la réflexion collective.Slate.Fr

  • Le papier contre l’électronique (4/4) : Qu’est-ce que lire ? par Hubert Guillaud