Je veille, tu veilles, il (elle) veille... de la veille documentaire à la veillée de contes ...

Pourquoi voyager ?

Hervé Grauby nous invite à visionner le film qu'il a réalisé lors de sa descente de l'Aude en canoé : tout un voyage à la rencontre de son environnement proche. Ceci fait naître la question "Pourquoi voyager ? et quel voyage ? en terres lointaines ou proches ?

Dans cet article vous découvrirez :

• Un conte né au fil de l'eau lors d'un voyage : La goutte d'eau dans l'océan
• La présentation de Hervé Grauby
  
• Quelques témoignages : Le débat qui suit la présentation a permis à chacun de partager son expérience du voyage, ce que cela lui a apporté et ce qui a changé en lui éventuellement.
• Un conte en conclusion : Deux voyageurs à la porte de la ville.
• Autre conte sur le même thème : Le rêve du trésor dans une autre ville.
  

Cette question sur la source du mal a été traitée par Marcelle:

La pensée du mal a toujours été une pierre d’achoppement pour les hommes, pour les métaphysiciens, les éthiciens, les théologiens, les écrivains… et pour nous tous qui nous y heurtons quotidiennement. Peut-être nous trouvons-nous là aux limites du sensé ? La réflexion en groupe, si sans doute elle ne nous pas permettra pas de vaincre ce mystère, nous permettra-t-elle d’en tracer au moins les contours ?…

Dans cet article vous découvrirez :

• Un conte en introduction : Au jardin d'Eden, le Bien et le Mal s'affrontaient déjà. Puisqu'il faut remonter aux origines, rendons-nous dans le jardin d'Eden, il paraît que c'est là-bas que tout a commencé, la vie, le bien, le mal ...
• La présentation de Marcelle et quelques notes personnelles
• Un conte chinois en conclusion : Les chevaux du destin un bien pas toujours bon et un mal pour un bien ...
  

D'autres contes sur le thème un mal pour un bien :

• Le vieil indien et son petit-fils où le mal et le bien se disputent la meilleure place en nous.
  
• Le roi Batcha et les fourmis, conte Tibétain, in Luda : "365 contes de gourmandise", Gallimard Jeunesse/Giboulées, 1999, pages du 23 au 25 janvier
  
• Le clou, in J. et W. Grimm : "Contes, volume II", Flammarion, coll. Grand Format, 1986, p 423. Il faut si peu de choses pour annhiler nos efforts ... Ne négligeons pas les petites choses, ni ceux qui vivent à nos côtés.
  
• Le petit malin, in Ré et Philippe Soupault : "Histoires merveilleuses des Cinq Continents", Ed Seghers, 1985, épuisé, p 211. Réédité en 1990.
  
  

Marcher la nuit, les yeux levés vers la voûte céleste et se sentir si petit devant ces multitudes d'étoiles.

• Certains y voient des constellations au noms imagés. Chacune a son histoire, sa légende.
• Elles permettent aux errants et aux voyageurs de s'orienter, sur terre ou sur mer.
  
• D'autres y voient un espace infini à découvrir. Y a-t-il d'autres vies ailleurs ?
  

Les contes nous livrent des récits poétiques sur le ciel étoilé, pour tenter d'expliquer ce que l'on voit, ce que l'on perçoit. Finalement ces contes des origines nous renvoient à nous-mêmes, à nos difficultés, à notre fonctionnement.

Certains contes étoilés m'ont permis de conter l'inexplicable ... Ils sont innombrables, il y en a autant qu'il y a d'étoiles, mais en voici certains chers à mon coeur, à mon âme. Ne sommes nous pas tous des poussières d'étoiles ?

• Coyote et les galets, ou la naissance des constellations - conte amérindien
• Le bouvier et la tisserande, appelé aussi "Le pont des pies" - conte chinois
• La grande ourse et la petite ourse - mythologie romaine
  

Et cric, et crac !

Michel Tozzi nous a présenté un thème d'actualité : Approche philosophique de l’actualité. Voici quelques questions que nous pourrons nous poser pour réfléchir sur ce sujet :

L’actualité est ce dont on parle dans les médias, un événement qui fait sens dans le présent.

• Pourquoi le pluriel : « Les actualités » ?
• Peut-on penser philosophiquement l’actualité ? C’est ce qu’a fait Kant en qualifiant son temps de « siècle des Lumières ». Ce qu’a fait Hanna Arendt en montrant au procès d’Eichman la « banalité du mal ».
• Peut-on philosopher sur l’actualité ? Que nous dit éthiquement et politiquement l’invasion de l’Ukraine ?
  

Dans cet article vous découvrirez :

• Présentation personnelle : Pensez l’actualité ?
• Un conte en introduction : Voyage en avion - une histoire vraie : une actualité inattendue qui donne à penser. Il y a ce qu'on voit, ce qu'on comprend et ce qui est ...
• La présentation de Michel Tozzi
• Un conte en conclusion : La princesse et le bijoutier un conte des 1001 nuits qui met en évidence les interprétations diverses et variées que l'on peut faire suite à une information.
  

Lorsqu'on étudie le nombre de morts dans une guerre et les conséquences des destructions de toutes sortes, peut-on encore parler de vainqueur et de vaincu ? Nous, les civils, sommes toujours perdants !

La paix ne tient souvent qu'à un fil entre deux états aux relations tendues, en raison des frontières, des enjeux économiques, des haines ancestrales : conflits mal résolus, haines raciales ou liées aux mode de vie et/ou croyances différentes. La paix est très souvent comme la reprise de souffle de deux gladiateurs Liebniz

La spirale de la militarisation mise en place par un État donne un droit à l’équilibre des forces, ou plutôt d’un équilibre de la terreur, celui de l’impuissance. Dans la mesure où l’augmentation de la puissance d’un État serait équilibrée par la même augmentation chez d’autres États, y compris aujourd’hui par les armes de destruction massive, l’escalade mondiale ferait de la guerre une impasse. (voir le café-philo ''La guerre, pourquoi ?'').

Dans cette impasse pas de gagnant véritable, que des perdants ... hormis celui qui arrive à se libérer de l'enfermement de cette idéologie.

Pour illustrer cela, quatre contes :

• Les armes de Nasruddin : l'équilibre par la terreur mène à une impasse.
• La force de la vérité : un dictateur ne gagne pas pour autant sur le long terme
• Le prisonnier et le scarabée : la liberté ne tient qu'à un fil
• La souris et le serpent python : un adversaire acculé est prêt à tout pour sauver sa vie
  

et un peu d'histoire :

• Une victoire à la Pyrrhus

Suite au café-philo du 15 avril, certaines questions restent en suspens. Après avoir répondu à la question Pourquoi la guerre ?, il serait bien de songer au moyen d'éviter une guerre ...

Deux options se présentent :

• Vaincre sans combattre, sans pourtant se montrer faible dans une fuite initiée par la peur.
• La diplomatie pour désamorcer les provocations et trouver une solution aux conflits.
  

Voici quelques contes d'Asie à méditer pour illustrer la première partie Vaincre sans combattre :

• L'art de vaincre sans combattre, conte japonais avec samouraïs
• Les trois samouraïs
• Laisser mûrir le coq, conte des arts martiaux
• Les portes du paradis, conte zen
• L'éducation du serpent, ou les limites de la non-violence
  

Paraître fort, sûr de soi et déterminé, peut éviter un affrontement :

• Dame Carcas, légende du moyen-âge
• Le roi et les barbares, le plein et le vide
  

ou conduire à une impasse :

• Les armes de Nasruddin, conte facétieux déstabilisant qui donne à penser.
  

L'Art de la diplomatie sera traité dans l'article suivant :

• Les deux épouses, conte du monde arabe
• La mauvaise haleine, conte du Maghreb
• L'enfant qui sauva la ville, conte d'Orient
• Une défaite d'Alexandre le Grand, conte d'Orient.
• Messages secrets, conte d'Orient

L'article précédent a donné la valeur du sel à travers les âges, quelques expressions populaires plus ou moins salées ont introduit plusieurs contes où le sel prend une place importante. Pour finir, le bon usage du sel au quotidien nous a rappelé qu'en toute chose, il faut user de modération.

• Un amour bon comme le sel : trois variantes
• Un amour sucré-salé : comme la vie
• Une soupe trop salée : chacun y a mis son grain de sel ...
• Nasreddine et le bon usage du sel : un peu d'humour pour conclure

Et maintenant abordons la réponse à une question que les enfants et les hommes se sont posés depuis la nuit des temps :

• Pourquoi la mer est-elle salée ?

Des contes d'Europe du Nord, de Bretagne, de Chine et des Comores vous l'expliquent !!!

Et cric, et crac !
Mon conte sort du sac !

Cet article fait suite à un précédent café-philo Le pardon et l'impardonnable le 11 février 2022.

Curieusement, je n'ai pas trouvé de contes dont le thème central soit le pardon. Il y a multitude de contes de quête où le personnage principal parvient à survivre et réussit son parcours malgré la méchanceté d'un roi ou d'une reine qui l'a chassé et l'a même menacé de mort. A la fin, justice est rendue et, bien souvent, les "affreux-méchants-pas beaux" sont chassés à leur tour ou meurent dans d'horribles souffrances : le mal qu'ils désiraient faire subir leur revient. Justice étant faite on ne parle pas de pardon.

Mais certains récits offrent une autre résolution. A travers des contes de sagesse on perçoit l'action d'un pardon qui ne dit pas son nom. On parle plutôt de compréhension (qui annihile la vengeance), de réconciliation, de repentir qui résout le problème, ou d'un amour inconditionnel qui pardonne tout.

Y a-t-il autant de sortes de pardon que d'offense ?
Comment pardonner ?
Pardonner veut-il dire qu’il faut subir sans rien faire ?

Quelques contes viendront éclairer la réflexion.

• Le passeur de l'inconnu, conte d'orient : comprendre permet de pardonner, la réparation efface le préjudice et le ressentiment.
• Les deux amis : blessure et pardon, sable et pierre
• Le pet d'Aboul Hossein, un pet fondateur, un conte oriental des Mille-et-une Nuits : le plus difficile est souvent de se pardonner soi-même
• Un amour bon comme le sel, conte roumain : comprendre permet de pardonner, se réconcilier.
• Le plus grand de tous les hommes est celui qui est capable de reconnaître ses torts.
• L'arbre du pardon : regretter, chercher le pardon, changer, effacer le passé.
• Le maître et le scorpion, conte zen : accepter la nature différente de l'autre permet de pardonner, se protéger pour rester soi-même.
• La vieille mère - pardonner par amour, conte oriental : l'amour permet de pardonner les blessures infligées par ses proches.
• La vieille mère - un abandon pardonné et réparé, conte du Japon : un amour inconditionnel, un pardon total, réconciliation, justice rendue.
  

Et cric, et crac !

article modifié et augmenté de deux contes le 3 avril 2022. Bonne lecture !

Migrantes

A l’initiative du Collectif Accueil Migrants de Narbonne,  nous vous proposons d’échanger avec trois femmes qui témoigneront de leurs parcours migratoires et de leurs conditions de femmes.

Dans cet article vous découvrirez :

• Ce que nous disent les contes : Blanche-Neige, une réfugiée ?
  
• Quelques réflexions : à défaut des témoignages.
• En conclusion, un petit conte de sagesse : Le jour se lève. Ce conte nous montre comment faire jaillir la lumière sur le monde : en accueillant l'étranger comme un frère ...
  
• Autres contes, autres pistes ...
  

article modifié et augmenté (bas de page) le 27 janvier 2022.

Le pouvoir de la parole dite à bon escient est insoupçonné. En bien, elle libère, en mal elle peut blesser mortellement. Chaque chose a son opposé : la parole porteuse de vie peut aussi être porteuse de mort. La parole peut-être double : double sens, non-dit, intention d'aider ou de nuire.

La parole construit et détruit ... en quelques contes :

• La parole crée le monde : Pour être un homme nomme, Muriel Bloch d'après Abbi Patrix, conte indien Houma de Louisiane
• La parole nourrit : La chair de la langue, Praline Gay-Para, conte swahili de Tanzanie
• La parole change une vie ou tue si elle est tue : La parole, Henri Gougaud, conte africain
• La parole qui trahit : L’Eau, le Feu, la Vérité et le Mensonge, conte africain

• La parole libère, les mots libèrent des maux, mais une fois libérée, si la parole reste indomptée elle peut être sauvage, agressive, blessante. Ce sera l'objet de l'article suivant ''La parole libératrice et la parole libérée''
  

Et cric, et crac !